La fabrication d’hydrogène vert provient de l’électrolyse de l’eau, le passage d’un courant électrique d’origine renouvelable dans de l’eau. L’énergie utilisée vient du solaire, de l’éolien ou encore de l’hydroélectricité. Ce type d’hydrogène est « vert » car il est décarboné, il n’y a pas de CO2 émis lors de sa production.
Quel avenir pour l’H2 vert ?
Aujourd’hui, un nombre significatif de projets de production d’hydrogène bas carbone est en cours de développement pour augmenter rapidement et à court terme sa part dans le mix énergétique. L’IEA estime que la réalisation de tous les projets en cours pourrait conduire à une production annuelle qui passerait de 0.6 Mt, en 2021, à 24 Mt d’hydrogène, en 2030.
Sur le territoire français, France Hydrogène estime que l’hydrogène décarboné passera de 5% du mix en 2022 à 52% à l’horizon 2030 soit 700 000 T H2 décarboné pour l’industrie et les nouveaux usages, cela équivaut à 6 000 000 T de CO2 évités annuellement et + de 100 000 emplois1.
Le gouvernement Français souhaite « faire de la France le leader de l’hydrogène décarboné », via le plan France 2030, la France compte investir 9 milliards d’euros pour le développement de cet hydrogène bas carbone. Le plan s’appuie sur la création d’une filière compétitive, des laboratoires de R&D, des industriels et l’ambition d’être leader de l’électrolyse.
Pour en savoir plus sur les plans de soutien à la mobilité hydrogène